Être serein et heureux, choix ou réaction ?
- Fréderic

- 4 sept. 2024
- 3 min de lecture
Dans 109, nous pensons qu’il vaut mieux être heureux ou serein tout de suite, plutôt que de faire dépendre notre état d’intérieur d’une situation extérieure, d’un résultat, d’une bonne ou mauvaise nouvelle, d’une rencontre, d’une promotion, … Ceci n’est pas un nouveau truc de pensée positive (dans 109 nous apprenons à faire face à ce qui est, comme c’est), ni simplement une philosophie de vie bouddhiste, c’est un mode de fonctionnement qui découle de ce que nous apprennent les neurosciences. Les bénéfices sont nombreux, notamment le fait que le bonheur attire le bonheur, mais pourquoi donc est-il si difficile de comprendre et adopter un tel mode de vie ?

Prisonniers de nous-mêmes !
Nous avons été conditionnés à penser qu’il faut une bonne raison pour être heureux ou serein. Autrement dit, nous sommes persuadés, et nous n’en démordons pas, que notre état intérieur, surtout émotionnel, dépend principalement d’évènements extérieurs. A travers nos actions, paroles et interactions sociales, nous recherchons, sans en être pleinement conscients, différents états émotionnels connus.
Dans une société formatée à la culture du résultat dès l’enfance (celle du stylo rouge du professeur!), il est presque indécent d’être heureux et satisfait sans raison. Il est tout aussi dérangeant de penser qu’on pourrait être heureux ou serein malgré les tuiles qui nous tombent dessus parfois. Nous sommes persuadés que régler nos problèmes, atteindre nos objectifs ou réaliser nos intentions nous rendra plus heureux … Or ceci n’est qu’une croyance.
Le problème n’est pas tant dans la course au bonheur, il réside davantage dans la dépendance qui s’installe. Nous sommes prisonniers de nos actes, des actions ou non-actions des autres pour être heureux.
Au mieux, cette course apporte quelques instants de plaisir, au pire le stress que cela engendre aura contribué à perturber un peu plus notre santé et notre cerveau (prise de décision plus compliquée, concentration diminuée, régulation des émotions fragilisée). Tout ce processus découle de qui est devenu une addiction, jusqu’à penser qu’en faire toujours plus finira par nous mener au bonheur.
Comment sortir de l’addiction ?
La plupart des enseignements spirituels du passé et d’aujourd’hui nous apprennent que notre nature profonde est joyeuse, sereine et aimante. Si nous levons les voiles des conditionnements, nous pouvons toucher à cette nature profonde et accéder à cette joyeuse sérénité, sans aucune raison, si ce n’est celle de nous sentir plus en lien avec nous-même. La bonne nouvelle est que le cerveau en mode « heureux sans raison » est nettement plus efficace qu'en mode négatif, neutre ou stressé. Il est plus créatif, plus optimiste, plus englobant … La nature est bien faite, encore faut-il savoir comment cela fonctionne !
Si nous acceptons de nous concentrer sur la respiration par exemple ou si nous apprenons la bonne façon d’être attentif à nos gestes et nos sensations (voir notre article sur l’observation de soi), notre cerveau commence à entrer dans un mode plus tranquille et plus réceptif. Nos capacités d’apprentissage et d’adaptation aux changements s’améliorent grandement. Si, de plus, nous cultivons et exprimons régulièrement la gratitude, de façon sincère, cela boostera d’autant plus notre cerveau.
Si nous appliquons ceci à nos intentions : quel est l’état que j’éprouverai lorsque ma vision sera réalisée ? Si j’apprends à ressentir l’état recherché maintenant, avant d’avoir atteint mon objectif, il se passe plusieurs choses intéressantes :
je peux quand même chercher ce que je veux mais sans faire dépendre mon état du monde extérieur
je mets mon cerveau dans de meilleures conditions en amont
je commence à faire vivre intérieurement ce que je souhaite, comme si c’était déjà là, et c’est un élément qui va renforcer ma capacité d’attirer ce que je recherche
Êtes-vous prêt à être heureux par choix, sans raison, plutôt qu’en réaction aux évènements ?
Si cette aventure vous inspire, rejoignez-nous dès aujourd'hui dans le Programme 109.



