Oui mais, c’est si pas si simple que ça !

Quand, dans le programme 109, nous parlons de transformer ses habitudes, nous parlons évidemment de certains conditionnements qui nous empêchent d’aller vers de meilleures solutions pour nous-même.

Le sujet fait néanmoins réagir certains de nos auditeurs car ils ont cette impression que se changer n’est vraiment pas simple. Ils ont raison tant qu’ils croient à cette affirmation !

Et l’une de notre première action est justement de bousculer en douceur cette croyance en leur enseignant qu’ils peuvent avoir un impact extraordinaire sur la qualité de leur vie juste en changeant 1% de leurs conditionnements.

Ces derniers ont créés en nous des automatismes divers : des façons de penser, des croyances souvent limitantes, des réactions émotionnelles, des attitudes diverses, des façon de bouger, de parler et de réagir à tout ce qui nous arrive dans nos journées. Tout cela se passe de façon mécanique et très peu consciente, nous donnant l’impression que c’est ce qui fait notre personnalité ou notre naturel.

Lorsqu’on sait qu’au moins 95% de qui nous sommes est le résultat de conditionnements, nous comprenons immédiatement que nous pouvons aussi nous déconditionner et nous interroger si c’est aussi naturel que nous voudrions le croire ? Cette seule information permet déjà d’induire un changement en nous.

Par ailleurs, tout changement, petit ou grand, facile ou difficile, commence par une décision à partir d’une simple question : quelle personne est-ce que je souhaite être maintenant ? Quelques minutes sont requises pour répondre sérieusement à la question. Dès que vous avez rédigé une première réponse, il suffit de décider d’avancer sereinement vers ce nouveau but. La décision se prend en 5 secondes.

Donc, changer commence par 3 ou 4 minutes de réflexion puis 5 secondes.

C’est simple et direct.

Le reste du chemin, c’est ce qui fait le lot de tous les humains : nous devons accepter d’avancer un pas après l’autre, de trébucher et nous relever. Aucun humain n’échappe à ce parcours.

Si nous avons peur de l’échec, de l’épreuve, de la confrontation avec nous-même ou les autres, nos anciens conditionnements continueront à guider notre vie et nous resterons prisonniers de notre passé qui ne fera que recréer le même futur.  Derrière cette peur se cache la recherche de confort et de sécurité physique ou psychologique.

Bien que nous ayons tous besoin de confort et de sécurité, nous devons aussi apprendre à reconnaître si ce besoin n’est pas devenu une réaction d’évitement, une sur-protection qui nous empêche aujourd’hui de nous confronter à ce qui pourrait nous faire progresser. Si c’est votre cas, rappelez-vous que nos plus grands progrès ne se manifestent jamais dans le confort ou la sécurité !

Dans 109, nous avons choisi de rassembler les meilleures méthodes pour décider qui nous souhaitons vraiment être et avancer un pas après l’autre vers cet objectif pendant 109 jours. Nous avons rendu ce parcours simple. Simple ne veut pas pour autant dire facile, car il vous confrontera à vous-même, à vos limites ou vos contradictions. Ce qui, en soi, est une bonne nouvelle, car dans 109 nous apprenons à aimer l’inconfort, sans perdre de vue l’humour et la bienveillance quant à nous-même !

Si l’aventure vous tente, retrouvez-nous lors d’un prochain webinaire en direct ou partagez-nous vos retours par email à bonjour@100neuf.com.

Belle journée.

Frederic